Le Cheval Perdu

 Dans la catégorie Chine, Histoires du soir

Il y a bien longtemps de cela, vivait un jeune fermier dans un village très éloigné. Il était bon et rempli de sagesse. Ces voisins l’appréciaient et le respectaient. D’ailleurs, quand ils avaient un problème, ils allaient le consulter. Le fermier avait toujours une phrase de réconfort pour tout le monde. Il vivait dans la paix et l’amour, en harmonie avec la nature et lui-même.

Un beau jour, un magnifique cheval blanc au poil brillant, arriva dans sa ferme comme par magie. Il avait un pelage soyeux et ressemblait à un pur-sang. Les voisins accoururent pour l’admirer. Ils étaient tous ébahis devant tant de beauté. Selon les lois du village, le cheval étant venu de lui-même chez le fermier, devint donc la propriété de celui-ci.

Les voisins lui dirent alors :

  • « Vous en avez de la chance ! Il est très beau votre nouveau cheval. Il va valoir une fortune !
  • Ce qui parait être une bénédiction, peut parfois être une malédiction ! » dit-il simplement

Ces amis furent surpris par ces propos. Comment pouvait-il parler ainsi, alors qu’il venait de recevoir un cadeau du ciel, qui pouvait lui rapporter beaucoup d’argent sur le marché.

Quelques mois s’écoulèrent. Un matin, le fermier trouva la porte de la grange ouverte. Il chercha le cheval et ne le trouva nul part. Il commença à penser que quelqu’un était venu le lui voler ou qu’il s’était échappé. Le fermier décida de ne rien dire à personne.

En fin de journée, le cheval blanc rentra à la ferme, accompagné de 20 autres chevaux, tous aussi beaux les uns que les autres.

Comme la première fois, les voisins accoururent en voyant passer tous ces magnifiques chevaux. Ils dirent au fermier :

  • « Vous avez vraiment de la chance. Vous êtes béni des Dieux !
  • Ce qui parait être une bénédiction, peu parfois devenir une malédiction ! » dit l’homme.

Toujours surpris par sa réponse, les voisins retournèrent à leurs besognes, sans rien dire de plus.

Le fermier et son fils eurent beaucoup de boulot à s’occuper et dompter ces chevaux sauvages. Le fils tenta d’apprivoiser en premier, le plus rebelle des chevaux. Bien qu’il soit habile dans ce domaine, il fut violemment projeté au sol et eu une fracture de la jambe. Des voisins qui ont assistés à la scène, vint à son secours. Et ils dirent au fermier :

  • « Mon pauvre homme, quelle malchance vous avez eue !
  • Ce qui parait être une malédiction, peut devenir une bénédiction ! » dit l’homme.

Les voisins retournèrent aux boulots, en se disant qu’il devenait de plus en plus bizarre.

Quelques jours plus tard, une guerre éclata. Tous les jeunes du village furent appelés au combat. Seul le fils du fermier n’a pas été recruté, à cause de sa jambe qui n’était pas guérit.

C’est alors que comprirent les autres fermiers du village, ce que l’homme sage a voulu leurs enseigner.

Rien de ce qui nous arrive n’est bon ou mauvais en soi. A méditer !

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