Israël

Le Pauvre et le Riche

L’histoire que je vais vous raconter, c’est passée il y a bien longtemps de cela, à l’époque où Dieu était sur terre.

Dieu avait pour habitude, de rendre visite aux gens d’Israël, en se présentant à eux, avec des vieux habits, pour tester leurs cœurs.

Un jour, alors qu’il marchait depuis un moment, il décida de s’arrêter dans un village. Le soleil commençait à se coucher. Non loin de lui, il vit une belle maison immense, avec un beau jardin bien fleurit. Et juste en face de cette maison, un petit bidonville, mal entretenu et pas très frais.

Dieu se dit :

  • « Je ne vais pas déranger les gens pauvres ce soir, et leurs imposer une bouche de plus à nourrir. Je vais plutôt aller voir les riches. »

D’un pas décidé, ils se dirigeât dans la grande allée qui mène vers cette belle demeure. Arrivé devant la porte, il cognat 3 fois. Un homme lui ouvrit. Il était hautain et méprisant. Il regarda le voyageur qui se tenait devant lui, de la tête au pied et lui dit :

  • « Que voulez-vous ? Si c’est de l’argent que vous voulez, je n’en ai pas à vous donner.
  • Je demande l’hospitalité pour cette nuit.
  • Comment ! Vous pensez vraiment que je vais vous faire entrer chez-moi ? Vous avez vu vos habits ? Chez moi, j’ai beaucoup de blés et de maïs. Si je devais accueillir tous les misérables, qui me demande de l’aide, je perdrais ma dignité. Et que penseront mes amis ? Si vous n’avez rien à m’offrir en échange, je ne peux rien pour vous ! »

Et il referma la porte en claquant, pensant qu’il s’agissait vraiment d’un mendiant. Dieu, se dirigea vers la petite maison, de l’autre coté de la route. A peine eut-il cogné 3 fois, que la porte s’ouvrit. Un homme l’accueillit avec le sourire et lui dit :

  • « Entrez mon ami ! La nuit commence à tomber et il fait froid. Vous reprendrez la route demain matin. Ma femme va vous préparer une bonne soupe. On va ensuite vous préparez une couche ! »
  • Mettez-vous à l’aise et servez-vous à boire ! dit la femme

Celle-ci, s’activa à la cuisine. Elle fit cuire des pommes de terre, alla traire la chèvre, pour avoir du bon lait chaud et prépara du pain. Cette accueille, plus à Dieu.

Quand le repas fut près, ils se mirent à table et partagèrent ensemble le repas. La nourriture était maigre, mais Dieu appréciât de le partager avec ces hôtes, donc le visage rayonnait de bonté. Quand ils eurent fini de manger, la femme chuchota à son mari :

  • « Nous allons lui laisser notre chambre. Il sera plus à l’aise et pourra mieux se reposer. Quant à nous, on dormira sur une couche, par terre dans l’autre pièce. Qu’en penses-tu ?

Le mari trouva que c’était une excellente idée et le proposa à leur invité qui accepta. Le lendemain matin, ils prirent de nouveau le petit déjeuner ensemble. Avant de partir Dieu leur dit :

  • « Vous avez été très compatissant et pieux. Pour vous récompensez, je vous offre 3 vœux. Dites-moi ce que vous voulez et je les exaucerais !
  • Que pourrait-on vouloir de plus de plus que la félicité éternelle, de la nourriture et une bonne santé ? »

Dieu exauça les vœux et leurs accorda aussi une nouvelle demeure, plus grande et plus neuve. Quand les riches voisins virent cela, ils demandèrent aux anciens pauvres.

  • « Que s’est-il passé ? Hier soir encore, vous étiez dans un bidonville et ce matin on vous voit dans une grande maison ?
  • C’est le voyageur qu’on a accueilli cette nuit, qui nous a accorder 3 vœux, dirent-ils.

L’homme riche, repensa au misérable qui était venu cogner chez lui en premier. Il prit son cheval et galopa pour rattraper le voyageur. Arrivé à sa hauteur, il se perdit dans ses mensonges pour s’excusez, puis lui demanda de lui accorder 3 vœux. Dieu lui dit :

  • « Je peux te les accordez, mais cela ne sera pas bon pour toi ! » dit Dieu.

Mais l’homme insista. Dieu lui dit alors :

  • « Rentre chez toi et que tes vœux se réalisent. »

Mais avant même d’arriver chez lui, l’homme riche avait épuisé tous ces vœux. Premièrement, il trouva que son cheval n’allait pas assez vite. Dans la colère il souhaita qu’il se rompe le cou. Son premier vœu venait d’être exaucer. Avare comme il était, il récupéra la selle. Il dû continuer la route à pied sous le froid glacial. Il était épuisé et grelotait de froid. Puis il pensa à sa femme bien au chaud devant le feu, en train de manger des fruits. Une rage profonde le reprit. Et il souhaita, qu’elle reste éternellement assise sur la selle. Celle-ci disparut de son épaule. Son 2ème vœu venait d’être fait. Il continua sa route. En arrivant chez lui, il trouva sa femme au milieu du salon, assise sur la selle du cheval. Quand elle le vit, elle était rouge de colère et lui cria d’utiliser son autre vœu, pour la sortir de là. Il aurait bien voulu utiliser son dernier souhait pour devenir encore plus riche, mais sous les pleures et les cries de sa femme, il finit par l’utiliser pour la libérer.

Le restant de ces jours, il vécut dans la tristesse et la peine, en voyant tous les jours sous sa fenêtre, ses voisins vivre dans le bonheur et la prospérité.

Véronique Sisteron

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Véronique Sisteron

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