Une histoire permet d’éviter les écrans, et leur aspect nocif !
Les deux dernières générations subissent un véritable fléau, sournois, et insidieux, qui s’est glissé le long des années dans les habitudes parentales, qui par laxisme (souvent) ou par défaitisme, n’hésitent plus à laisser dans les mains de leurs enfants (souvent aux âges particulièrement bas), tablettes et smartphones, afin d’obtenir calme et tranquillité pendant un laps de temps, trop long. Mais il est à noter que cette très mauvaise habitude a des conséquences graves sur plusieurs plans, pour ces enfants, dont certaines neurologiques et psychologiques. En effet, quoi de bon dans le fait de laisser un enfant livré à lui-même, guidé par des vidéos en boucle, le tout avec impact chaque jour plus grand sur son psychisme ?
a. La très mauvaise habitude des tablettes et smartphones en soirée.
Nous pouvons le concevoir, laisser une tablette à son enfant, le soir au moment de se coucher, est une solution de facilité à laquelle ont succombés, de très nombreux parents issus des générations technologiques des années 2000. Cette habitude n’est pas la bonne à adopter, loin de là, car elle engendre des conséquences graves pour l’enfant. En effet, les tablettes et smartphones permettent non-seulement un accès à tous types de contenus (les parents ne restent pas à côté pour vérifier et contrôler ce que visionnent leurs bambins !), mais également, la luminosité ambiante générée par ces appareils sont néfastes à plusieurs titres, en particulier en soirée, au moment de l’endormissement. L’endormissement est tronqué, manipulé par la luminosité de l’écran utilisé, ne laissant aucune place, au final à la quiétude et au calme dans l’esprit de l’enfant lui-même.
b. Les dégradations neurologiques liées à l’utilisation tardives des smartphones et tablettes.
Cela fait maintenant de nombreuses années, que les études très sérieuses et alarmistes s’accumulent, et attestent des effets particulièrement nocifs des écrans de smartphones et autres tablettes, impactant directement le cerveau des enfants, en particulier en soirée, lors de cette période qui normalement devrait être dédiée au conditionnement au repos. Entre autres, le très sérieux site PubMed, qui étudie, et regroupe toutes les études en biologie médicale dans les revues scientifiques de renom, ne dénombre pas moins de 1.500 résultats sur les recherches liées aux temps d’écran des enfants.
Ceci n’est pas une coïncidence, cela démontre qu’il y a réellement un problème, et que ce problème prend de l’ampleur chaque année. A l’évidence, il y a un souci, grandissant, une véritable menace qui plane sur le niveau de fatigue global des jeunes garçons et jeunes filles. A noter que le temps passé devant les appareils numériques de ce type a tout simplement explosé au cours des dernières années, preuves et statistiques à l’appuis : un exemple parmi tant d’autres, issu des États-Unis ; les moins de huit ans consacrent désormais 2 heures 22 minutes, chaque jour sur un écran, c’est-à-dire près de 23 minutes supplémentaires par rapport à 2011, qui était déjà une année plutôt catastrophique sur ce plan.
Pire encore, les moins de deux ans passent 42 minutes par jour devant un appareil numérique, quel qu’il soit ! Ceci est tout simplement destructeur, au vu de la phase de développement physique et mental dans laquelle ces jeunes enfants évoluent.
c. L’excitation amoindrie avec une histoire avant de dormir !
Lire une histoire à son enfant, quelque soit son âge, et avant de dormir, c’est lui permettre de se calmer, d’entrer dans une phase de légèreté et de quiétude, très favorable à l’endormissement, car ces phases ne comportent quasiment aucun facteur d’énervement ou d’excitation dus à des éléments extérieurs ou visuels, qui pourraient nuire à la qualité u sommeil à venir. Cela lui permet au même titre, de compenser les actes de la journée, et lui permettre d’oublier les moments un peu pénibles qu’il a pu vivre durant cette même journée.
Encore un avantage, et pas des moindres, même peut-être le plus important : celui de l’intéresser dès le plus jeune âge à la lecture, et à l’écriture. Mais, à notre sens, le plus important de tous les effets positifs de la lecture d’une histoire à un enfant, dans le but de mieux dormir, est tout simplement qu’il procure un moment de complicité avec le ou les parents. C’est ce qu’attend souvent avec impatience un jeune enfant, et s’il en prend l’habitude, chaque jour, au moment d’aller au lit, cette période de la journée deviendra un moment particulièrement attendu.
II) Chaque histoire transmet une morale, un message.
Raconter une histoire, c’est plonger l’enfant dans un contexte unique, féérique, extraordinaire, dont il est friand. Mais c’est aussi une façon de faire passer un certain nombre de messages, acquis principalement par son subconscient, qui façonneront avec le temps son caractère, sa façon d’être, bref, sa personne en elle-même. Peu importe le pays d’où est issu l’histoire que vous allez raconter à votre enfant ce soir, les morales transmises, ainsi que les éléments de réflexion sont souvent communs aux différentes contrées.
Une méthode attractive autant pour l’enfant que pour le parent conteur, consiste à raconter chaque soir une courte histoire, et en parler, de manière plus approfondie le lendemain soir, avant la prochaine histoire, la prochaine aventure. Cela permet de répondre aux interrogations de l’enfant, marqué par ces histoires, suscitant ainsi un mode de réflexion plus profond. Ainsi la morale, le message ou encore les réponses aux interrogations de l’enfant lui resteront en mémoire, et impacteront peut-être, plus tard, sa façon d’agir, sa façon de réagir aux faits et actes.
a. Les histoires sont faites pour nous nous permettre de rêver
Outre les messages subliminaux que peuvent engendrer les histoires contées aux enfants au moment de l’endormissement, il y a aussi le contexte créatif et imaginaire dans lequel l’enfant navigue au cours de la lecture. L’enfant créé et ouvre alors un nombre incommensurable de portes créatives, lui permettant d’imaginer les éléments composant le décor, le contexte, l’environnement dans lequel l’histoire se déroule.
Les arbres de cette forêt enchantée sont-ils en chewing-gum ? Les rivières qui coulent au travers de cette forêt font-elles proliférer des poissons chats magiques ? Tant de questions que l’imagination débordante de nos chères têtes blondes génèrent naturellement, lorsque le contexte s’y prête. Et le simple fait de plonger un enfant au cœur d’une histoire activant sa créativité, c’est aussi le mettre en condition pour un endormissement des plus paisibles, incluant un sommeil réellement réparateur.
b. Calme, réflexion et sérénité : une histoire pour bien dormir !
Le calme, même s’il est difficile à mettre en place en soirée avec les enfants d’un certain âge, est essentiel et nécessaire au bon fonctionnement du processus lui permettant de dormir de la meilleure façon qui soit, la plus récupératrice possible. Détourner son attention habituellement attirée, happée par les écrans, vers une histoire qui l’engage, qui l’implique ou qui lui offre la possibilité d’imaginer tous les éléments la composant, c’est aussi lui faire oublier les turpitudes de la nuit à venir, ou de la journée passée.
Les enfants sont énergiques, et cette activité (souvent volcanique !) ne s’atténue certainement pas en soirée, où justement les parents souhaitent plus de tranquillité. C’est une fois de plus là qu’interviennent les bienfaits d’une histoire bien racontée, attractive et envoutante. Le calme, la sérénité viennent sans artifices à l’enfant, sans qu’il s’en rende compte, pour enfin le faire succomber à la fatigue (qui elle est réelle ! Mais non perçu par l’enfant), pour enfin s’endormir dans les bras de Morphée.
c. Moins de lumière, plus d’écoute, meilleures conditions pour dormir !
L’horloge biologique interne des enfants est étroitement similaire à celle des adultes, et est particulièrement liée à la luminosité ambiante : en effet, nos capteurs photosensibles (rétine) détectent en permanence, et intrinsèquement, le niveau lumineux de l’environnement dans lequel nous évoluons, et renvoient ces informations au système nerveux central, ce qui a pour effet, en fonction du niveau lui-même, de produire ou non, de la mélatonine, une hormone qui impacte fortement l’endormissement, et qui génère de l’apaisement.
Nous savons donc avec certitude, qu’une exposition à la lumière des écrans en particulier, et surtout avant de se coucher, perturbe gravement la qualité du sommeil autant de l’enfant que de l’adulte : la fameuse lumière bleue des écrans de smartphones et autres tablettes et ordinateurs, sont à proscrire fermement et durablement, pour les enfants en phase d’endormissement. Bien évidemment, ceci au profit d’une belle histoire pour mieux dormir, contée par un ou les deux parents.
III) Les histoires permettent de voyager, sans bouger !
Legendica, est un portail web qui a pour vocation à mettre à disposition des histoires, contes, légendes et mythes du monde entier, gratuitement. Ces histoires vous permettent, en un clic, de passer de l’Iran, au Pérou, en passant par la Chine ou encore la France, notre cher pays. Chaque jour, contez une histoire d’un pays différent, et faites découvrir à votre chère progéniture, les contrées les plus lointaines, qu’elles soient réelles ou imaginaires.
L’enfant à qui est conté l’histoire y verra certainement des détails insoupçonnés, qui le pousseront à en savoir plus. Passer, le premier jour, du Dragon de Shengen, conte chinois populaire, à celui de Cracovie en Pologne, ouvre l’esprit, et permet à l’enfant de comprendre les similarités mais aussi les différences entre cultures, traditions, us et coutumes, sans parler de la géographie et de l’histoire de ces pays.
a. Une histoire le soir avant de dormir, c’est ouvrir les portes de la créativité pour un enfant en pleine croissance.
Laisser libre cours à la créativité, à l’éveil d’un enfant, n’est-ce pas la but de beaucoup de parents ? Pour ce faire 2 solutions : le laisser sur une tablette pendant des heures, jusqu’à épuisement et endormissement par fatigue purement physique, favorisant ainsi l’installation de troubles psychologiques profonds et à long terme.
Où bien favoriser la créativité au travers d’histoires contées, systématiquement en soirée, permettant ainsi à l’enfant le confort d’une ouverture d’esprit qui lui permettra plus tard d’accepter et de s’adapter aux contraintes de la vie. Car être créatif, c’est aussi avoir une forme d’intelligence qui donne accès, à tous âges, à la capacité d’adaptation qui engendre des solutions, à chaque moment, et à chaque problématique pouvant être rencontrée en cours d’une vie.
b. L’imagination des enfants complète les histoires racontées avant de dormir.
Vous pensiez qu’une fois une histoire racontée, le débat est clos, il ne reste plus qu’à passer à autre chose ? Détrompez-vous ! Un enfant n’en reste pas là. Après lui avoir conté une histoire parfaitement adaptée à l’endormissement, et une fois le ou les parents hors de la chambre, sachez que l’enfant poursuivra sa quête imaginaire, en remaniant mentalement certaines parties de l’histoire, ou en la complétant de façon très créative. Ne vous est-il jamais arrivé, enfant, d’imaginer quel type d’arbre pouvaient composer une forêt enchantée, ou encore de quel métal Elfique pouvait être faites les épées des valeureux guerriers guerroyant et issus de certains contes ? Mieux encore n’avez-vous jamais tenté d’imaginer le visage de princesse, héroïnes d’un conte de fée ou même pourquoi pas l’épopée d’un mythe Grec !?
c. Avant de dormir, raconter une histoire à un enfant, c’est lui donner de bonnes habitudes.
L’autre avantage moins connu, de raconter une histoire pour dormir à un enfant, est de lui apporter une habitude simplement plus saine. Au-delà de l’aspect créatif, et imaginaire, si ce processus, ce rite familial est répété chaque soir, sans faillir, l’enfant oubliera les tablettes, smartphones et autres écrans nocifs à long terme. Une habitude s’installera au fur-et-à-mesure du temps, et permettra à votre enfant d’attendre chaque jour plus impatiemment, la venue du père, de la mère, ou des deux, pour enfin lancer une nouvelle aventure en famille. Chaque soir, l’enfant attendra ce moment avec impatience, car lui conter une histoire de vient un rituel familial, resserrant ainsi les liens, mais permettant également un maximum d’interactions saines avec le ou les parents impliqués.